Dune : un parfum d’épice… et d’Antiquité
La récente adaptation de Dune au cinéma m’a donné l’envie de replonger dans les romans de Frank Herbert (1920-1986). Son cycle de Dune comprend six romans publiés entre 1965 et 1985, dont les titres en français sont : Dune, Le Messie de Dune, Les enfants de Dune, L’Empereur-Dieu de Dune, Les hérétiques de Dune et La Maison des mères (le résumé de ces romans est disponible ici). Exigeante, complexe, parfois cryptique, cette œuvre aborde bien des thématiques comme les ressorts de l’écologie, les dangers du messianisme ou encore les limites de l’humanité. Ces aspects ainsi que les inspirations littéraires, philosophiques et historiques qui sous-tendent le roman ont fait l’objet de nombreuses études plus ou moins scientifiques (voir la bibliographie en fin d’article). Des spécialistes ont par exemple mis en parallèle les premiers romans de Dune avec l’Iliade d’Homère ou l’Orestie d’Eschyle. Sans m’aventurer ici à de telles comparaisons, je propose une modeste excursion dans le cycle de Dune, à la recherche d’éléments inspirés de l’Antiquité gréco-romaine.
Attention : cet article révèle certains détails de l’intrigue.
Frank Herbert et l’Antiquité
Qu’est-ce que Frank Herbert lui-même savait de l’Antiquité ? Dans la biographie que lui consacre son fils Brian Herbert, Dreamer of Dune (disponible uniquement en anglais), on apprend que son père avait étudié le latin avec des résultats mitigés, mais qu’en revanche, il était très doué en histoire.1 Plus tard, alors qu’il fréquentait un cours d’écriture créative (où il rencontra sa future seconde épouse et sa Muse, Beverly Ann Stuart), Frank Herbert développa un goût pour les classics, l’histoire et la poésie.2 Nous sommes peu renseignés sur ce qu’il a pu lire à propos de l’Antiquité, en dehors d’une biographie d’Alexandre le Grand.3 Sa fascination pour la mythologie grecque est en revanche bien connue : c’est en référence à l’épouse d’Ulysse qu’il prénomma sa fille Penelope.4
Lignées prestigieuses et inspirations divines
La mythologie, justement, est bien présente dans Dune, et ce à différents niveaux. On sait par exemple que le prénom du duc Leto Atréides vient de la déesse Leto, mère d’Apollon et d’Artémis.5 Les enfants de Leto, Paul et Alia, ne portent pas de prénom grec, mais peuvent être associés à Apollon et Artémis : Paul parce que, comme le dieu de la lumière, il a des talents à la fois guerriers et prophétiques ;6 Alia parce qu’elle devient « la chasseresse divine qui traquait les infidèles et ne pouvait être trompée ».7 La planète Caladan, fief des Atréides avant leur arrivée sur Dune, est une allusion à la ville grecque de Calydon (la prononciation des deux noms en anglais est très similaire), où se trouvait le terrible sanglier tué par Héraklès.8
Plus important encore : la famille qui se retrouve au coeur de l’intrigue de Dune, les Atréides, descend des Atrides (le nom a d’ailleurs la même forme dans les deux cas en anglais : Atreides), c’est-à-dire de la famille d’Atrée, d’Agamemnon et de Ménélas, les deux derniers étant de célèbres héros de la guerre de Troie. Cette filiation devient explicite dans Les enfants de Dune (p. 85), à l’instant où l’esprit d’Alia est submergé par les voix de ses ancêtres ; l’une d’elles s’exclame alors :
« Moi, Agamemnon, ton ancêtre, j’exige audience ! »
Cette scène constitue un tournant dans le roman, car ce chaos intérieur va conduire Alia à laisser la mémoire du Baron Vladimir Harkonnen s’emparer de son esprit, faisant d’elle une Abomination.
Les protagonistes du roman sont eux-mêmes conscients de l’héritage épique et tragique des Atrides, comme on le voit plus loin dans le même livre (p. 385), quand Ghanima (la fille de Paul et de Chani, et la soeur de Leto II) affirme avec force :
« [...] Les Atréides savent ce qu’il y a dans leur sang. Notre lignée remonte à Agamemnon. [...] Notre histoire est sanglante et nous n’en avons pas fini avec le sang. »
Cette fierté est accompagnée d’un snobisme tout aristocratique : à la princesse Irulan qui avoue ne pas savoir qui est Agamemnon, Ghanima fait alors remarquer que son éducation Bene Gesserit (une organisation politique s’apparentant à un ordre religieux) laisse sérieusement à désirer... La filiation avec les Atrides est réaffirmée dans le roman suivant, L’Empereur-Dieu de Dune (p. 25 et 263), signe qu’elle revêt une importance particulière aux yeux de Frank Herbert. Dans le premier roman, le personnage de Paul évolue selon un schéma bien connu : à la suite d’une catastrophe ou d’une défaite, un jeune héros issu d’une lignée prestigieuse se retrouve démuni et doit tout reconquérir. Cela ne vous rappelle rien ? Si, bien sûr : Ulysse, Énée et bien d’autres héros... Eh oui, Herbert suit un schéma épique peu original, mais diablement efficace ! Il s’est notamment inspiré des ouvrages de Lord Raglan et de Joseph Campbell consacrés à l’archétype du héros dans la mythologie (voir la bibliographie).
D’autre part, qui dit mythologie, dit divinités. Dans L’Empereur-Dieu de Dune, Leto II Atréides (le fils de Paul et de Chani) est devenu un homme-ver quasiment immortel et tente de préserver l’humanité en lui faisant emprunter son Sentier d’Or (qui aboutira à la dispersion des humains dans l’univers). Opposé à cette politique, le peuple de la planète Ix (fameux pour ses innovations technologiques) conditionne et envoie une ambassadrice, Hwi Noree, pour séduire Leto et tenter de le détourner de son Sentier d’Or. Comme prévu, l’ambassadrice parvient à toucher la fibre humaine qui demeure en Leto malgré son existence plurimillénaire. Et quand Leto s’adresse à son majordome Moneo qui s’inquiète de cette faiblesse, il ne peut s’empêcher d’évoquer les amours des divinités grecques (p. 373) :
« Comme elle a la vie dure, cette prétention d’avoir des dieux parfaits. Les Grecs étaient beaucoup plus raisonnables dans ce domaine. [...] Vois-tu, Moneo, je crois que seuls les anciens panthéistes avaient des idées saines sur les divinités : des faiblesses de mortels sous des dépouilles immortelles. »
Herbert avait certainement en tête les histoires bien connues de divinités grecques tombées amoureuses de mortels ou de nymphes qu’elles poursuivaient de leurs ardeurs. Plutôt cliché comme référence, dira-t-on ! C’est vrai ; mais ailleurs dans le même roman (p. 368), Herbert utilise plus sérieusement et plus subtilement un dieu romain, Janus. Dans la scène en question, Leto II explique à Hwi Noree sa capacité à voir à la fois dans le passé (en plongeant dans sa mémoire ancestrale) et dans le futur (en consommant le mélange ou l’épice) :
« [...] Pour bien voir son chemin, il faut être Janus, et pouvoir regarder simultanément en avant et en arrière. » « Janus ? Ah oui ! Le dieu aux deux visages opposés. [...] Es-tu Janus, Leto ? » « Je suis Janus multiplié par un milliard. Je suis aussi quelque chose de moins que Janus. Je suis, par exemple, ce que mes administrateurs admirent le plus : le preneur de décision dont chaque décision peut être mise en pratique. »
Leto-Janus réunit ainsi les capacités de son père Paul, doué de prescience, et de sa tante Alia, dotée de la mémoire ancestrale.9 Herbert retient donc un aspect en particulier de Janus, qui était aussi le dieu des commencements et des transitions.
Des autorités antiques pour un monde fictif
Les mentions d’auteurs et de citations antiques sont rares dans le cycle de Dune. Dans le premier roman (vol. 1, p. 89), Jessica se présente à une gouvernante, la Shadout Mapes, en tant que concubine de Leto. Lorsque la Shadout lui demande si le duc a une épouse, Jessica laisse percer un certain orgueil en lui répondant qu’elle est la seule compagne du duc et la mère de son héritier. Elle sourit intérieurement de sa propre réaction, qui lui rappelle un passage des Confessions d’Augustin (8,9) :
« Qu’a donc dit saint Augustin ? Que lorsque l’esprit commande au corps il est obéi, mais que lorsqu’il commande à lui-même il rencontre de la résistance ? Oui... Depuis quelque temps, je rencontre plus de résistance. Je devrais me retirer tranquillement en moi-même. »
La référence à Augustin, l’un des pères de l’Église, montre que le Bene Gesserit, auquel appartient Jessica, est d’inspiration nettement chrétienne,10 bien que cet ordre ne promeuve aucune doctrine religieuse et que le christianisme n’existe plus depuis des millénaires dans l’univers imaginé par Herbert. Dans ce passage et ailleurs dans le roman, les failles affichées par Jessica, comme le fait qu’elle aime son duc et désobéit au Bene Gesserit en mettant au monde un fils au lieu d’une fille, rendent son personnage plus humain que la plupart de ses consoeurs du Bene Gesserit (par exemple la vieille et redoutable Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, qui fait passer un test d’humanité à Paul au début de Dune).
Qu’en est-il des auteurs païens ? Le nom d’Ovide est mentionné dans Les enfants de Dune (p. 85) avec celui de John Bartlett, auteur d’un recueil de citations maintes fois réédité et augmenté (Familiar Quotations, publié pour la première fois en 1855). À cette occasion, nous retournons dans l’esprit tourmenté d’Alia :
Une voix coassante de dément s’éleva. « Qu’est devenu Ovide ? Évident. C’est John Bartlett ibid ! ».
Ovide représente la mythologie grecque dont il est l’une des sources principales ; mais le poète romain est ici réduit à un recueil de citations sur la mythologie : l’esprit d’Alia est assailli par une multitude de phrases prononcées hors contexte et sorties de sa mémoire ancestrale. Herbert devait bien se douter que beaucoup de ses lecteurs ne connaîtraient pas Ovide et John Bartlett ; et l’emploi qu’il fait d’ibid (qui avec Ovide forme une sorte de paronomase) ajoute à la confusion. C’est là un habile stratagème de l’auteur pour mettre en évidence le désordre qui règne dans l’esprit de son héroïne à cet instant.
Les Satires de Juvénal sont citées dans Les hérétiques de Dune (p. 40), où la Révérende Mère Taraza demande à Miles Teg, un ancien chef militaire au service du Bene Gesserit, de devenir le maître d’armes du jeune ghola Duncan Idaho (une sorte de clone du Duncan Idaho original). Miles Teg songe alors à propos du Bene Gesserit et de son but moral :
« Quis custodiet ipsos custodes ? Qui gardera les gardiens ? Qui veillera à ce que les gardiens n’enfreignent pas la règle ? »
Dans les éditions modernes de Juvénal, ces vers (6,347-348) sont soupçonnés d’être une interpolation (c’est-à-dire un ajout qui n’est pas dû à l’auteur). Cela n’a pas d’importance pour le romancier, qui se sert de ces mots pour introduire ensuite le code moral de son personnage (p. 41) :
L’équité requérait un consensus, une constance prévisible et, par-dessus tout, une loyauté ascendante et descendante à tous les échelons de la hiérarchie. Le commandement exercé selon ces principes n’avait besoin d’aucun contrôle extérieur. On faisait son devoir parce que la cause était juste.
Enfin, dans le dernier roman du cycle, La maison des mères (p. 303-304), où s’affrontent le Bene Gesserit et l’ordre concurrent des Honorées Matriarches, on trouve une citation du début et de la fin du bref poème 85 de Catulle. Dans le roman, l’ancienne Honorée Matriarche Murbella est prisonnière d’un non-vaisseau (une sorte de vaisseau spatial indétectable) avec le ghola Duncan Idaho, dont elle devient l’amante. Ils sont étroitement surveillés par le Bene Gesserit. Murbella reçoit la formation Bene Gesserit, qui la change en profondeur. Ces changements déplaisent à Duncan, qui sent Murbella s’éloigner peu à peu de lui. Au cours d’une discussion entre les deux amants, Duncan affirme avoir répondu à la Révérende Mère Odrade, qui voulait évaluer l’amour entre Murbella et lui :
« Odi et amo. Excrucior. »
Duncan traduit ces mots ainsi : « Je la déteste et je l’aime. Je suis torturé. »
À Murbella qui lui demande en quelle langue sont ces mots, il répond :
« C’est une langue très ancienne. C’est Leto qui me l’a fait apprendre, il y a longtemps. »
Le Leto en question est l’Empereur-Dieu, qui a enseigné le latin à l’une des versions précédentes du ghola, et cette connaissance acquise a été préservée dans les gholas suivants. Dans l’univers de Dune, le brave Duncan pourrait donc être le dernier latiniste du monde ! Les Révérendes Mères du Bene Gesserit ont certes accès aux langues anciennes via leur mémoire seconde (une mémoire génétique qui remonte aux premiers temps de l’humanité), mais elles ne les acquièrent pas par l’apprentissage.
Les langues antiques : jeux et symbolique
Comme on l’a vu à propos de la mythologie, Herbert joue avec les noms antiques. Sa connaissance du latin lui permet d’employer un nom comme Imperium pour désigner l’Empire galactique, ou même de forger des expressions telles que Bene Gesserit ou Missionaria Protectiva (le service de propagande du Bene Gesserit). Certains spécialistes de Dune ont proposé des traductions de l’expression latine Bene Gesserit, mais dans ce cas sa signification n’a guère d’importance : l’auteur joue simplement sur la sonorité similaire (en anglais) des mots jesuit et gesserit.11 Cette blague d’Herbert vient du fait que ses tantes ont vainement tenté de le convertir au catholicisme lorsqu’il était jeune.12
Dans le cycle de Dune, la connaissance des langues anciennes est liée aux aptitudes de certains personnages. En effet, comme Leto II, Ghanima ou encore les Révérendes Mères du Bene Gesserit ont en eux la mémoire de leurs ancêtres (féminins uniquement dans le cas des Révérendes Mères) jusqu’à la plus haute antiquité, ils maîtrisent les langues anciennes ; c’est d’ailleurs ce qui a permis à l’empereur Leto II d’enseigner le latin à Duncan Idaho, comme on l’a vu précédemment. Mais parfois, de manière plus surprenante, des personnages secondaires laissent entrevoir leurs connaissances en la matière. Dans Les enfants de Dune (p. 330-331), quand le jeune et encore vulnérable Leto II est prisonnier des Fremen (peuple nomade de Dune), son geôlier Namri lui tient un discours sur le mot grec ἕως/eos (l’aube) :
« Autrefois, les Fremen, à l’heure de l’aube, faisaient face à l’est. L’eos, tu connais ? C’est l’aube dans l’une des langues anciennes. » Avec un orgueil amer, Leto dit : « Je parle cette langue. » « Ainsi tu ne m’as pas écouté », dit Namri, et il y avait comme le fil d’une lame dans sa voix. « La nuit était le temps du chaos. Le jour, celui de l’ordre. C’était ainsi au temps de cette langue que tu prétends parler : l’obscurité-désordre, l’ordre-lumière. Nous, les Fremen, nous avons changé cela. Eos, c’était la lumière que nous rejetions. La lumière que nous préférions, c’était celle de la lune, des étoiles. La lumière, c’était trop d’ordre, et trop d’ordre pouvait nous être fatal. Tu vois ce que l’Eos des Atréides nous a apporté ? L’homme est la créature de la seule lumière qui puisse le protéger. Sur Dune, le soleil était notre ennemi. (Namri baissa les yeux sur Leto.) Quelle lumière préfères-tu, Atréides ? »
Namri, en mettant Leto à l’épreuve, offre ici une interprétation tranchée de l’aube chez les Grecs. Il fait référence à deux sens du mot ἕως : l’est/l’Orient et l’aurore. Sa théorie selon laquelle, chez les Grecs, la nuit symbolisait le désordre et la lumière l’ordre, est toutefois exagérée. Certes, dans la Théogonie d’Hésiode, par exemple, la nuit est présentée de manière assez négative, engendrant des divinités funestes (v. 211-225), au contraire de l’aurore, qui brille pour les hommes et les dieux (v. 372-373) ; mais Hésiode ne les met pas directement en opposition. De plus, l’ἕως ne désigne pas le plein jour, mais la lumière naissante de l’aube, qui fait la transition entre la nuit et le jour. L’aube est d'ailleurs un motif important dans l’épopée antique : que l’on songe par exemple à la fameuse aurore aux doigts de rose qui rythme les poèmes homériques. Il n’est pas impossible qu’Herbert y ait songé.
Remarquons enfin que dans ce dernier cas comme dans celui des vers de Catulle, aucun personnage ne dit explicitement de quelle langue ancienne il s’agit. Est-ce une manière de renforcer l’aura de mystère autour de ces mots anciens ? Ou bien cela signifie-t-il que dans un futur aussi lointain, le commun des mortels a oublié jusqu’au nom de ces langues ?
Bibliographie citée
Les livres du cycle de Dune sont cités dans la traduction de Michel Demuth pour Dune, Le Messie de Dune et Les enfants de Dune, et dans la traduction de Guy Abadia pour L’Empereur-Dieu de Dune, Les hérétiques de Dune et La Maison des Mères. Ces traductions ont paru aux éditions Robert Laffont entre 1970 et 1986.
- Herbert, Brian, Dreamer of Dune. The Biography of Frank Herbert, London, Gollancz, 2023 [New York, Tor, 2003].
- Chemla, Fabrice, « Dieu, l’Empereur et le reste... », dans Dune : exploration scientifique et culturelle d’une planète-univers, éd. Roland Lehoucq, Saint-Mammès, Le Bélial, 2020, p. 235-264.
- McNelly, Willis E., The Dune Encyclopedia, New York, Berkley books, 1984.
- Kennedy, Kara, « Epic World-Building: Names and Cultures in Dune », Names 64-2 (juin 2016), p. 99-108.
- Meulemans, David, « Dame Jessica : jamais sans mon fils » dans Tout sur Dune, éd. Lloyd Chéry, Nantes, L’Atalante et Leha, 2021, p. 109-111.
- Rogers, Brett M., « ‘Now Harkonnen Shall Kill Harkonnen’: Aeschylus, Dynastic Violence, and Twofold Tragedies in Frank Herbert’s Dune », dans Brill’s Companion to the Reception of Aeschylus, éd. Rebecca Futo Kennedy, Leiden, Brill, 2018, p. 553-581.
Autres ouvrages et articles consultés
- Allard, Nicolas, Dune : un chef d’œuvre de la science-fiction, Malakoff, Dunod, 2020.
- Campbell, Joseph, The Hero with a Thousand Faces, New York, Meridian Books, 1956 [1949].
- Chéry, Lloyd (éd.), Tout sur Dune, Nantes, L’Atalante et Leha, 2021.
- Christensen, Joel P., « Time and Self-Referentiality in the Iliad and Frank Herbert’s Dune », dans Classical Traditions in Science Fiction, éd. B. M. Rogers et B. E. Stevens, Oxford, Oxford University Press, 2015, p. 161-175.
- Cirasa, Robert, « An Epic Impression: Suspense and Prophetic Conventions in the Classical Epics and Frank Herbert’s Dune », Classical and Modern Literature 4, 1984, p. 195-213.
- Irvin, Aaron, « Time versus History: A Conflict Central to Herbert’s Dune », dans Dune and Philosophy. Minds, Monads, and Muad’Dib, éd. Kevin S. Decker, Oxford, Wiley, 2023, p. 153-162.
- Kennedy, Kara, Frank Herbert’s Dune: A Critical Companion, Cham, Springer, 2022, en particulier p. 2, 72, 93-94.
- Lehoucq, Roland (éd.), Dune : exploration scientifique et culturelle d’une planète-univers, Saint-Mammès, Le Bélial, 2020.
- Nardi, Dominic J., Brierly, N. Trevor (éd.), Discovering Dune. Essays on Frank Herbert’s Epic Saga, Jefferson, North Carolina, McFarland and Company, Inc., Publishers, 2022.
- Raglan, Lord Fitzroy Richard Somerset, The Hero. A Study in Tradition, Myth and Drama, London, Watts, 1949 [1936].
Sites web consultés
- https://blog.belial.fr/post/2011/07/14/Resume-du-cycle-de-Dune (résumé en français de chaque roman du cycle de Dune; dernière consultation le 20.10.2024).
- https://dune.fandom.com/wiki/Dune_Wiki (wiki en anglais consacré à Dune; dernière consultation le 20.10.2024).
1. Herbert 2023, p. 36. ↩
2. Herbert 2023, p. 55. ↩
3. Herbert 2023, p. 152. ↩
4. Herbert 2023, p. 44-45. ↩
5. Herbert 2023, p. 207. ↩
6. Rogers 2018, p. 570. ↩
7. Chemla 2020, p. 251-252; McNelly 1984, p. 66. ↩
8. Herbert 2023, p. 208. ↩
9. Herbert 2023, p. 207. ↩
10. Meulemans 2021, p. 111. ↩
11. Kennedy 2016, p. 101-102. ↩
12. Herbert 2023, p. 12, 214 et 218-219. ↩