Vocabulaire des traductions arabo-latines du Moyen Âge, édité par Dag Nikolaus Hasse (Université de Würzburg) avec une équipe de chercheurs (en arabe, latin et anglais). Les textes pris en compte font partie pour la plupart de l’Arabic and Latin Corpus et couvrent les domaines de la médecine, la philosophie, la théologie, l’astrologie, les mathématiques …. Le but de ce glossaire est de permettre de mieux connaître l’influence de la langue arabe sur le vocabulaire scientifique latin. L’ouvrage, toujours en cours, contient à ce jour plus de 5000 lemmes dans la version latin-arabe, et plus de 7000 dans la version arabe-latin
Le site offre l’accès au riche fonds d’archives de l’abbaye, aux numérisations des manuscrits et, pour une sélections d’entre eux, à une édition du texte (souvent en latin) ainsi qu’une traduction.
Numérisations de manuscrits datant du Moyen Age au XVIe siècle et proposés par l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT) au sein du CNRS.
L’ouvrage constitue une histoire générale des relations entre les deux religions, depuis les débuts de l’Islam jusque vers la fin du Moyen Âge (600-1500) et concerne principalement le bassin méditerranéen étendu, et les langues syriaque, arabe, grec, latin.
Il comprend des essais sur le traitement des chrétiens dans le Coran, des commentaires du Coran, des biographies du Prophète, des hadiths et de la loi sunnite, ainsi que plus de deux cents entrées détaillées sur toutes les œuvres enregistrées, qu’elles aient survécu ou non. Fruit d’une collaboration entre universitaires, le CMR Online se veut un outil indispensable pour la recherche sur les relations islamo-chrétiennes. (description reprise à la page et librement adaptée)
On regrettera sans doute la nécessité d’un accès institutionnel. L’ouvrage a cependant fait l’objet, en parallèle, d’une publication papier.
Ce site développé sous la direction du prof. Ph. Roelli (Univ. de Zurich) constitue une archive de textes latins médiévaux ou néolatins libres d’accès et réutilisables par le grand public et la communauté scientifique. Il a vocation à devenir une véritable plate-forme de publication en ligne. L’encodage standardisé des textes s’appuie sur le format TEI, dans le but notamment de permettre des recherches complexes, la production de concordances, etc. De nombreux dictionnaires (Du Cange, Georges, Lewis & Short, Gaffiot…) sont mis à disposition de l’utilisateur (en parallèle du texte) afin de faciliter sa lecture.
Page offrant un accès (payant ou via une institution) à une recherche simultanée dans un grand nombre de dictionnaires latins relatifs à la période antique (Forcellini Lex., Forcellini Onom., Lewis and Short, Gaffiot), à la patristique (Blaise, Souter), au Moyen Âge et à la latinité moderne (Blaise Médiéval, Du Cange, Latinitas Italica, Latinitas Hungariae, Lat. Regni Legionis, DMLBS, Lex. Bohemorum) notamment.
Ce dictionnaire en ligne a pour but de recenser tous les prénoms donnés sur le territoire européen entre 500 et 1600 de n.è. Il présente l’origine des noms, leur diffusion sur le continent, des statistiques de fréquence, l’indication des noms dérivés ainsi que le renvoi aux documents contenant les occurrences relevées.
Le DHS est ouvrage rédigé dans les quatre langues nationales. La publication des 36'000 articles répartis en 13 volumes, conduite sous les auspices de la Société suisse des sciences humaines (depuis lors Académie des sciences humaines et sociales), s’est étendue de 2002 à 2014. La version en ligne (développée depuis 1998) est entièrement gratuite. Elle donne accès à l’ensemble des articles originairement établis pour le dictionnaire imprimé. Cependant, le dictionnaire numérique constitue désormais une version actualisée, régulièrement enrichie de nouveaux articles, images et autres media. Offrant des renseignements sur toutes les localités du pays, elle prend notamment en compte les données de l’histoire et de l’archéologie antiques. Les articles spécialement consacrés à des sujets antiques peuvent être sélectionnés au moyen du filtre temporel.
Digital Medievalist, communauté internationale sur internet, propose depuis 2003 aux médiévistes des outils numériques. Elle a été créée afin de répondre aux besoins techniques de plus en plus complexes suscités par les projets numériques contemporains. Digital Medievalist publie un journal en libre accès, sponsorise des sessions de conférences, gère une liste de discussion par courriel et encourage les meilleures pratiques dans la création de ressources médiévales numériques. (descr. empr. au site et librement adaptée)
Ce site web contient les transcriptions des deux Passiones des martyrs d’Acaunus, l’une d’un Anonyme (datée de 400 env.) et la seconde d’Eucherius de Lyon (vers 450). La page a pour objet d’offrir une recension plus complète des témoignages manuscrits afin de préparer une nouvelle édition des deux textes.
Le projet est dirigé par les Universités de Fribourg (chaire de Patristique et d’histoire de l’Église Ancienne, Prof. Dr. Franz Mali, PD Dr. Gregor Emmenegger) et de Zürich (Département d’histoire, Prof. Dr. Beat Näf).
e-chartae est le portail numérique des contrats des archives du couvent de St-Gall (des années 716 à 1399), les seules archives d’un diocèse du haut Moyen Âge à avoir survécu jusqu’à nos jours.
Les documents peuvent être sélectionnés à partir d’une carte interactive ou en filtrant la liste générale (par lieu, par année).
Édition digitale du corpus de Sequences de Saint-Gall, composées à l’époque carolingienne par Notker Balbulus (ca. 840-912). Cette édition comprend des enregistrements des séquences, tropes et chants grégoriens qui, dans les manuscrits, sont accompagnés de notations musicales. L’écoute d’un chant active automatiquement le défilement de la page correspondante dans le manuscrit concerné.
Un CD issu de ces recherches est sorti en 2011. Il a été produit en coopération avec la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Gall (le Prof. Dr. Ernst Tremp, bibliothécaire de l’abbaye), Südwest- Rundfunk Tübingen (SWR, Mme Dr. Anette Sidhu-Ingenhoff), le label Christophorus, l’institut de musicologie de l’Université de Tübingen (Prof. Dr. Stefan Morent) et l’ensemble Ordo Virtutum pour la musique du Moyen Âge (directeur Stefan Johannes Morent).
Dirigé par la Prof. Nino Doborjginidze de l’Université d’État d’Ilia (ISU) à Tbilissi, le projet Epigraphic Corpus of Georgia met en ligne les inscriptions des Ier-IXe s. découvertes sur le territoire géorgien. Ce corpus, de par l’étendue géographique et chronologique envisagée, inclut ainsi des documents rédigés dans de nombreuses langues employées autrefois dans la région (araméen, grec, arabe, perse, arménien …).
Le projet FAMA consiste à rassembler des renseignements sur le nombre de témoins subsistants des ouvrages les plus lus du Moyen Âge latin, en les incluant dans une base de données qui permette de les regrouper non seulement par le nombre d’exemplaires, mais aussi par genre, par pays, par date (description empruntée au site).
Issu d’un projet de recherche, ce laboratoire digital est consacré aux fragments de manuscrits médiévaux. Les usagers de la plateforme peuvent y collaborer en cataloguant, en y transcrivant et en y assemblant les fragments épars.
Édition en ligne de la Bible glosée (imprimée en 1480/1481), ensemble d’explications du texte sacré disposé dans les marges ou en interligne de celui-ci, qui constitue également un important témoin de la réception médiévale des Pères de l’Église. Ce vaste projet d’édition numérique est placé sous la direction scientifique de Martin Morard (CNRS-IRHT). Outre la Bible glosée, le site comprend huit corpus (éditions numériques établies pour le projet) qui ensemble contiennent plus de 450'000 sentences exégétiques, soit :
Biblia communis : Bible latine du Moyen Âge tardif (BLAMAT)
Glossa ordinaria : Biblia latina cum glossa ordinaria aucta
Glossa media in Psalmos et epistolas Pauli de Gilbert de la Porrée (1120-1140 c.)
Glossa magna in Psalmos et epistolas Pauli de Pierre Lombard (1160 c.)
Summa super Psalterium de Philippe le Chancelier (1230 c.)
Postillae super totam Bibliam d’Hugues de Saint-Cher (1230-1240 c.)
Catena aurea super quattuor Evangelia de Thomas d’Aquin (1262-1272)
Lyra electronica : Nicolas de Lyre, Postilles sur toute la Bible (1322-1339)
Base GLOSSEM. Répertoire des manuscrits latins de la Bible glosée et des bibles avec commentaires
Cette page établie par l’École nationale des chartes donne accès au glossaire établi par Charles du Fresne, sieur du Cange (1610-1688), monument de la philologie initialement paru en 1678. Cette version numérique reprend la réédition augmentée du glossaire, parue entre 1883 et 1887 chez L. Favre. L’ouvrage ainsi mis à la disposition du public comprend 10 tomes, 6'000 pages, 90'000 entrées et 6 millions de mots — soit un peu moins du double de la publication initiale. Malgré l’existence de travaux plus récents (le Mediae latinitatis lexicon minus de Niermeyer par exemple), le Du Cange offre souvent de précieux éclaircissements.
Cours de paléographie grecque établi par Timothy Janz, hébergé sur le site de la bibliothèque vaticane. La présentation chronologique permet d’aborder l’évolution des différents types d’écriture, siècle après siècle. Pour chaque type distingué, de nombreux exemples sont présentés, avec le plus souvent un accès direct aux manuscrits des collections du Vatican (ou d’autres bibliothèques), ainsi qu’une riche bibliographie.
La page fournit des cartes historiques d’excellente qualité pour l’Antiquité (y compris la Mésopotamie et l’Égypte) et le Moyen Âge, ainsi que des généalogies et chronologies.
Première édition véritable du Liber glossarum, glossaire encyclopédique compilé dans l’Espagne wisigothique du VIIe s. et diffusé au siècle suivant dans l’espace carolingien. Cette édition en ligne est le fruit d’un projet dirigé par Anne Gondreux et Franck Cinato. Le site présente les différents manuscrits, la bibliographie spécialisée, le travail d’édition, une navigation dans le texte ainsi qu’un moteur de recherche.
Base de données de textes latins hébergée par Brepolis. Les éditeurs affichent la volonté de recourir aux «meilleures éditions disponibles et selon les meilleures pratiques scientiques», mais les textes sont présentés sans apparat critique. Le corpus a été étendu de façon à comprendre non seulement la littérature patristique et médiévale, auxquelles les premières formes de cette base de données se cantonnaient, mais aussi celles des périodes antique (jusqu’à 200 apr. J.-C.), modernes et contemporaines (jusqu’en 1965).
La base de données offre les possibilités de consulter un texte en particulier ou une concordance de ce texte, de procéder à des recherches sophistiquées sur tout ou partie de la base de données, ce sous-ensemble pouvant être défini a priori (au moment de la recherche) ou a posteriori (filtrage des résultats). Les requêtes peuvent porter sur un ou plusieurs mots. Dans ce dernier cas, on peut préciser si les passages recherchés doivent présenter ces mots dans l'ordre donné ou dans n’importe quel ordre, et à quel point ils doivent être proches les uns des autres. Il est possible d’utiliser des opérateurs logiques et des métacaractères (jokers ou wildcards).
Ce site propose un catalogue digital des manuscrits médiévaux et de la Renaissance conservés en Suède. Une bonne partie de ces manuscrits est numérisée.
Le Mediae Latinitatis Lexicon Minus de Jan Frederik Niermeyer (1re éd. 1954-1976) est un lexique fournissant aux médiévistes des informations concises et essentielles sur des concepts formulés en latin, dans le domaine occidental, depuis le début du Moyen Âge jusqu’à l’an 1300. La version numérique hébergée par la plate-forme de Brill (accès institutionnel ou sur abonnement) reproduit la deuxième édition imprimée (2002). Elle fournit, pour chaque concept retenu, des traductions française, anglaise et allemande du lemme. Les recherches peuvent être affinées par le siècle où le terme a été employé. Toutes les entrées sont contextualisées avec des citations pertinentes des textes médiévaux.
Groupe de travail à but non lucratif composé de chercheurs et de concepteurs de polices de caractères qui souhaitent trouver une solution commune à un problème récurrent dans les études médiévales : l’encodage et l’affichage de caractères spéciaux dans les textes médiévaux écrits en alphabet latin.
Pour ce faire, la MUFI procède à un large inventaire des caractères et propose des recommandation pour standardiser leur encodage, dans le but, à terme, de proposer l’ajout d’un jeu de caractères médiévaux à la norme Unicode.
Le site MIRABILE, « archives digitales de la culture médiévale en Italie », est un système de gestion des connaissances destiné à l’étude et à la recherche sur le Moyen Âge italien. Le projet est conduit sous les auspices de la Società Internazionale per lo Studio del Medioevo Latino (SIMEL) et par la Fondazione Ezio Franceschini (FEF) de Florence, et dispose d’une large collaboration institutionnelle au sein des universités italiennes.
La page donne accès à de très nombreuses bases de données du latin médiéval, des langues romanes (principalement en Italie), de l’hagiographie, ainsi qu’à certaines revues de ces domaines. Des textes latins, des lexiques, des bibliographies sont également mis à disposition des utilisateurs.
Le site vise à recenser toutes les bibliothèques détenant des manuscrits médiévaux numérisés. Une carte permet d’accéder directement aux sites institutionnels hébergeant les images des livres anciens.
Lexique néo-latin établi par Johann Ramminger, ancien lexicographe du Thesaurus Linguae Latinae (voir son blog). Il couvre l’époque allant de Pétrarque à l’an 1700. La recherche peut s’effectuer par lemme, mais également par index inverse.
La SEMEN-L, une société savante française, réunit philologues, littéraires, philosophes, historiens, historiens de l’art, juristes dans un continuum qui va de la fin de l’Antiquité jusqu’à nos jours, dans une perspective pluridisciplinaire. Elle cherche à promouvoir la connaissance de la langue et de la production latines en Europe, en particulier au Moyen Âge et à la Renaissance. Sur le site se trouvent également des ressources utiles à la recherche dans ce domaine.
Ce dictionnaire du latin médiéval, projet de l’Institut de philosophie de l’Académie tchèque des sciences (Prague), s’intéresse à la langue employée dans les régions de l’actuelle Tchéquie entre l’an mil et le début du XVIe siècle. Pour l’instant, il couvre les lettres A-M. Ces entrées sont également accessibles sur la Database of Latin Dictionaries (DLD) proposée par Brepols (dont on trouvera le lien dans notre liste).
Projet initié par Isabelle Draelants (CNRS), bénéficiant d’une large collaboration scientifique, SourcEncyMe a pour objet l’élaboration d’un corpus des encyclopédies médiévales latines (du XIIIe s. principalement) et l’identification de leurs sources grecques, arabes et latines lorsqu’elles portent sur la pensée scientifique et philosophique.
Le site propose ainsi une collection de textes annotés ainsi qu’un moteur de recherche.
La page (maintenue pendant plus de vingt ans par William L. Carey) donne accès à un large éventail de textes latins de toutes les périodes, depuis ceux des auteurs archaïques et classiques jusqu’à ceux des savants des XVIIIe et XIXe siècles, en passant par les compositions du Moyen Âge et de la Renaissance. Les textes au format html sont d’un emploi pratique, mais l’on regrettera l’absence d’apparat critique. Ils sont pour la plupart issus de la numérisation d’éditions anciennes ou de sources peu sûres, qui s’avèrent désormais dépassées.
Cette archive des textes latins est une plateforme et une base de données en ligne permettant de conserver, d’explorer et de distribuer en libre accès des éditions numériques. Elle offre également un lexique morphologique du latin médiéval, le Frankfurt Latin Lexicon (ou FLL), utilisé pour la lemmatisation de tous les textes de la base de données. Actuellement, la LTA se concentre sur les textes médiévaux de l’Europe post-romaine (après 400), jusqu’au XVe siècle. À long terme, elle vise à élargir sa couverture chronologique afin de retracer les changements sémantiques dans la production de textes latins européens jusqu'à l’époque moderne.
La page créée par le Centre pour les Digital humanities de l’université de Trèves (∞) offre un accès libre à de nombreux dictionnaires allemands en format texte, bien indexés, et consultables au sein d’une structure commune qui permet de passer rapidement d’un ouvrage à l’autre. Au sein de cette collection de lexiques figure notamment le Mittellateinisches Wörterbuch et le Lexicon musicum Latinum medii aevi (ou LmL).